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Stage UNIFFAC : clôture réussie à Douala, seize arbitres armés pour l’excellence

Ce samedi 4 octobre 2025, le rideau est tombé sur le stage de renforcement des capacités des arbitres et arbitres assistants de l’UNIFFAC à Douala. Après quatre jours de formation intensive, la cérémonie de clôture a marqué l’aboutissement d’un programme ambitieux destiné à la dernière génération d’arbitres FIFA issus des huit associations membres de la zone.

Conformément aux recommandations de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), cet atelier s’inscrit dans la volonté de l’UNIFFAC de rehausser significativement le niveau de l’arbitrage en Afrique centrale et de combler le retard accumulé par rapport aux autres zones du continent.

La cérémonie de clôture, tenue dans une atmosphère solennelle et empreinte d’émotion, a été marquée par l’intervention d’Ahmad Muisse Ngah Noah, directeur du développement de la zone UNIFFAC, qui représentait le président Jean-Guy Blaise Mayolas. Son discours, à la fois encourageant et exigeant, a posé les jalons de ce que l’institution attend désormais de ces arbitres fraîchement formés.

« Au nom du président M. Jean-Guy Blaise Mayolas, je vous exprime notre satisfaction pour la qualité des enseignements qui ont été donnés ici. Je pense que vous avez profité au maximum de ce stage et j’espère que cela vous sera profitable dans vos carrières que je souhaite riches », a-t-il déclaré, soulignant la qualité pédagogique de cette formation orchestrée par des instructeurs FIFA de haut niveau.

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Au-delà des félicitations d’usage, Ahmad Muisse Ngah Noah a dévoilé une perspective stratégique ambitieuse pour l’avenir de l’arbitrage dans la zone UNIFFAC. Ses propos témoignent d’une prise de conscience institutionnelle et d’une détermination à transformer durablement le paysage de l’arbitrage en Afrique centrale.

« Ceci n’est que le début d’un long parcours. C’est la première fois que nous organisons ce genre d’atelier, mais ce ne sera pas la dernière », a-t-il affirmé avec conviction, annonçant ainsi la pérennisation de ces sessions de formation. Cette déclaration constitue une excellente nouvelle pour les arbitres de la région qui pourront désormais compter sur un accompagnement régulier et structuré.

Le directeur du développement a également révélé les discussions en cours avec René Daniel Louzaya, président de la commission des arbitres de l’UNIFFAC : « Après les échanges que nous avons eus avec le président de la commission des arbitres, nous allons mettre sur pied une stratégie de développement de l’arbitrage dans notre zone pour que nous puissions rattraper les autres et que nos arbitres puissent valablement nous représenter, non seulement en qualité mais aussi en quantité, pendant les compétitions de la CAF et de la FIFA. »

Cette approche globale, qui vise à la fois la qualité et la quantité, démontre une compréhension mature des enjeux. Il ne s’agit pas seulement de former quelques arbitres d’élite, mais bien de créer un vivier conséquent d’officiels de match compétents, capables de représenter dignement l’Afrique centrale sur toutes les scènes du football africain et mondial.

Loin de se contenter d’un discours consensuel, Ahmad Muisse Ngah Noah a lancé un défi clair aux participants : « Après ce stage, n’allez pas dormir, mais travaillez davantage pour atteindre le haut niveau, et c’est tout le bien que nous vous souhaitons. »

Ce message, empreint de réalisme, rappelle une vérité fondamentale du sport de haut niveau : la formation n’est qu’un point de départ, c’est le travail personnel, la discipline et la persévérance qui feront la différence. Les quatre jours passés à Douala ont fourni les outils, les connaissances théoriques et pratiques, mais c’est sur le terrain, match après match, que ces arbitres devront prouver leur valeur.

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Au terme de cette formation enrichissante, chaque arbitre et arbitre assistant a reçu une attestation de fin de formation. Ce document, bien plus qu’un simple papier, représente la reconnaissance officielle des compétences acquises et constitue un passeport vers de nouvelles opportunités professionnelles dans le monde de l’arbitrage.

La remise de ces attestations a été suivie d’une photo de famille, immortalisant ce moment historique. Cette image symbolise l’unité et la solidarité qui doivent caractériser la communauté des arbitres de l’UNIFFAC. Ces seize officiels, venus de huit pays différents, repartent avec un bagage commun, une vision partagée et la responsabilité collective de porter haut les couleurs de l’arbitrage d’Afrique centrale.

Ce stage de quatre jours restera dans les annales de l’UNIFFAC comme une étape fondatrice. En réunissant des arbitres de toute la zone, en mobilisant des instructeurs FIFA de renommée internationale, et en affichant une volonté politique claire de développer l’arbitrage, l’institution a envoyé un signal fort au football africain et mondial.

Les enseignements dispensés par Evehe Divine Raphaël (Cameroun), Oualdabet Koissoual (Tchad), Bemenga Denis (RDC) et Effoundou Claude (Cameroun) ont permis aux participants d’approfondir leur maîtrise des règles du jeu, d’affiner leur positionnement, d’améliorer leur lecture du jeu et de perfectionner leur gestion des matchs. Les sessions pratiques avec des joueurs ont offert une dimension concrète indispensable à l’apprentissage.

Avec cette première édition réussie, l’UNIFFAC prouve qu’elle est déterminée à investir dans la formation continue de ses arbitres. La promesse d’une stratégie de développement structurée, évoquée par Ahmad Muisse Ngah Noah, laisse entrevoir un avenir où l’arbitrage d’Afrique centrale ne sera plus à la traîne, mais bien parmi les références du continent.

Les noms d’Alioum Sidi, de Carine Atezambong Fomo, de Mefire Abdou Abdel ou encore de Jean Jacques Ndala Ngambo ont prouvé que la zone UNIFFAC possède le potentiel pour produire des arbitres de classe mondiale. Ce stage de Douala s’inscrit dans cette dynamique et prépare la prochaine génération à prendre le relais.

La clôture de ce stage marque la fin d’un chapitre, mais surtout le début d’une nouvelle ère pour l’arbitrage en Afrique centrale. Les seize arbitres et arbitres assistants qui ont participé à cette formation sont désormais les ambassadeurs de cette ambition collective.

Leur réussite individuelle contribuera à la réussite collective de la zone UNIFFAC. Chaque match bien arbitré, chaque décision juste prise, chaque compétition de la CAF ou de la FIFA où ils seront sélectionnés constituera une victoire pour toute l’Afrique centrale.

Comme l’a si bien dit Ahmad Muisse Ngah Noah : « Ceci n’est que le début d’un long parcours. » Un parcours que l’UNIFFAC semble désormais prête à emprunter avec détermination, méthode et ambition. Rendez-vous dans quelques mois ou années pour mesurer les fruits de cet investissement dans la formation. Une chose est certaine : les bases sont solides, et l’avenir s’annonce prometteur pour l’arbitrage en Afrique centrale.

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