Bien que seul candidat à sa propre succession à la tête de l’instance faîtière du football mondial, Gianni Infantino avait besoin de convaincre les délégués avant le vote prévu en fin de matinée au BK Arena de Kigali. Le patron de la FIFA s’est attribué un bilan plutôt élogieux à la tête de l’institution qu’il dirige depuis 2016.
Parmi les grandes réalisations évoquées, l’organisation de « la meilleure Coupe du monde jamais organisée » l’année dernière au Qatar. Le patron de la FIFA a vanté l’engouement suscité par cette compétition qui a enregistré près de 5 milliards de téléspectateurs à travers le monde. Toujours dans le registre des compétitions, il se réjouit d’avoir organisé en 2019, la meilleure Coupe du monde féminine en France, avec environ 1,2 milliards de téléspectateurs connectés.
Gianni Infantino ajoute aux points positifs de son bilan, la gestion magistrale de la crise de la pandémie du Covid 19. « Grâce à la situation solide de la FIFA, nous avons mis en place un plan afin que le football survive. Celà, grâce à ce que nous avons réalisé ensemble », a déclaré le patron de l’instance.
Il a également évoqué la politique de transparence mise en place qui a permis de regagner la confiance des diffuseurs et des annonceurs. En sept ans, le dirigeant italo-suisse annonce avoir fait passer les réserves de la FIFA de 1,5 à 4,5 milliards de dollars américains, de même que d’avoir fait passer les subventions aux fédérations de 250 000 à 2 millions de dollars par an (7 fois plus qu’à son arrivée).
Dans le registre des promesses, le patron de la FIFA réélu par acclamation annonce plus de compétitions, notamment la Coupe du monde des clubs qui sera organisée tous les quatre ans à partir de 2025 avec les 32 meilleures clubs au monde, l’organisation chaque année à partir de 2025 de la Coupe du monde Y 17. » Nous avons besoin de plus de compétitions pour que le football puisse davantage grandir dans le monde… Nous créons des opportunités pour les différentes confédérations « , a-t-il déclaré. Il promet aussi d’améliorer les règlements et les status de la FIFA.
