Le technicien belge a confirmé que le stage de préparation a debuté ce mardi, soit trois jours avant le premier match contre l’Ouganda, prévu le 6 juin :
« Le stage débute ce mardi. Nous aurons donc trois jours consacrés aux entraînements avant d’affronter l’Ouganda. »
Fait surprenant, c’est via la presse que Brys a appris l’identité du premier adversaire :
« C’est vous qui m’aviez informé qu’on allait affronter l’Ouganda le 6 juin, après que vous ayez parlé à Paul Put, le sélectionneur belge de l’Ouganda. » a declaré l’entraineur chez nos confrere d’Afrik-Foot.
Ce n’est qu’ensuite qu’il a eu confirmation d’un deuxième match contre la Guinée Équatoriale, toujours à Marrakech. Malgré cette communication floue, Brys affirme prendre les deux rencontres au sérieux :
« Ce sont deux bonnes sélections, qui vont participer à la prochaine CAN. Nous prenons ces deux matches très au sérieux. »
Des choix imposés
Interrogé sur le choix des adversaires, le sélectionneur a tenu à clarifier son implication :
« Non. C’est la fédération qui s’est occupée de cela. »
Brys aurait préféré affronter une sélection européenne comme la Suède, ce qui aurait apporté une diversité tactique intéressante en préparation de la CAN :
« Cela m’aurait intéressé d’affronter la Suède. C’est bien d’affronter des sélections africaines en vue de la CAN. Mais c’est également toujours intéressant de se confronter à des équipes d’autres continents. »
Quant à l’éventualité d’un match face à la Suède évoquée en coulisses, Brys déclare ne pas en avoir été informé :
« Au courant que la Suède avait approché la FECAFOOT ? Pas du tout. »
Une relation distante avec Samuel Eto’o
Enfin, sur un sujet souvent scruté : sa relation avec Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT, Marc Brys se montre direct :
« Ma relation avec Samuel Eto’o ? On se voit très peu, et il n’y a quasiment pas d’échanges. »
Un constat qui en dit long sur le climat au sein de la sélection, à quelques mois d’échéances importantes comme les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 et la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
Dans ce contexte de communication fragmentée et de responsabilités partagées, Marc Brys semble concentré sur l’essentiel : la performance sportive, malgré un environnement institutionnel qu’il ne maîtrise que partiellement. Les deux rencontres à venir face à l’Ouganda et la Guinée Équatoriale seront donc l’occasion d’évaluer le groupe dans un contexte africain compétitif, tout en poursuivant la construction de son projet technique.
Ulrich Tchomo